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Sortir de la zone de confort

blog de La môme Safran

Nouveau départ !

Nouveau départ !

Ces derniers temps j'ai l'impression de dévider ma vie comme une pelote de fil...

J'ai démissionné de mon travail en école auprès de deux petites filles en situation de handicap. À la rentrée j'ai découvert qu'elles avaient été placées toutes les deux dans la même classe et, déjà que je ne me sentais pas à ma place dans ce boulot, là c'est devenu complètement ingérable. Faut dire qu'il y en a une qui avait été sous-diagnostiquée et donc sous-dotée en heures, il fallait que je sois partout à la fois et bien que la semaine scolaire ne fasse que 24 heures (payées 20 évidemment à cause des vacances), j'étais tout le temps sur les rotules. C'était devenu vital que je m'en aille.

J'ai tilté en octobre que l'argent que je mettais de côté dans le but d'acheter un home sweet home avec mon homme pouvait aussi me servir à couvrir une période sans emploi, vu que la maison c'est pas pour tout de suite.

En fait j'avais commencé il y a un an environ à faire des démarches pour changer d'emploi, enfin tout simplement à envoyer des CV un peu partout avec régularité. Quand je dis un peu partout, c'est seulement dans ma branche, et c'est une toute petite branche. J'ai eu une première touche aux vacances de Pâques, le gars m'a promis un 2e entretien qui n'a jamais eu lieu et les autres boîtes avaient leur équipe complète. J'étais un peu blasée.

À l'été, mon copain m'a suggéré de postuler dans la boutique de jeux où il fait des parties hebdomadaires, car ils ouvraient un poste. J'ai fait ça mais ils avaient déjà quelqu'un en vue. Ils m'ont proposé de donner mon CV à leurs collègues du bas de la rue pour des extras à noël, j'ai dit oui.

Donc en octobre, je venais de me dire que je pouvais démissionner sans finir à la rue, quand j'ai reçu un appel de la boutique du bas de la rue : ils embauchaient à partir de novembre. Il fallait que je démissionne tout de suite (car 15 jours de préavis, tout ça). J'ai su le soir des vacances de la Toussaint que j'étais prise, j'ai donc tout plaqué aussitôt, je n'ai jamais revu la maîtresse ni les gamines et ça ne m'a pas du tout manqué ! (J'ai fait un cauchemar cette nuit, comme c'était mon dernier jour à la boutique, j'ai rêvé que je repassais à l'école et qu'on me remettais ma gamine dans les pattes... non, vraiment, je ne regrette pas d'être partie !) Une ancienne collègue est passée par hasard à la boutique début décembre et m'a confirmé qu'on s'en sortait très bien sans moi, si ce n'était que tout le monde était malade.

Quant à moi, je n'ai pas été malade du mois de novembre, et à part noël qui m'a un peu mise dedans, quasiment pas du mois de décembre non plus. Ce job m'a littéralement revivifiée ! L'équipe était super sympa, le travail bien intéressant, j'avais l'impression d'être à ma place, d'être utile, et de gagner facilement en compétence... ô comme ce sentiment fait du bien !

 

Si on résume j'ai eu le boulot par mon copain. Et mon copain, je l'ai eu par le conte. De là à dire que j'ai eu mon boulot par le conte ? ^^

De toute façon, mon contrat se terminait aujourd'hui (enfin lundi mais le lundi est mon jour de repos, donc aujourd'hui). Maintenant il faut que je trouve un autre travail, c'est bien joli d'avoir des économies de survie mais je n'ai pas envie de les cramer entièrement...

J'ai oublié de préciser que même ma conseillère pôle emploi m'avait conseillé de laisser tomber le travail à l'école, quitte à être au chômage quelques mois pour avoir le temps de mieux chercher.

Bref, je vais commencer 2019 sans moyen de subsistance mais motivée à bloc et heureuse comme tout :D

 

Bonne année à vous !

 

(Photo by Jon Tyson on Unsplash)

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